Le Pardon

 

rdctotelema

Lorsqu’il m’a été demandé ce je pense du PARDON en tant que notion philosophique…

MA REPONSE :

Vous-est-il arrivé de vous réveiller un matin, la mort dans l’âme ?
Pas forcément pour avoir transgressé, trahi, raté quelque chose, provoqué une rixe, un accident, n’avoir pas été à la hauteur, ou pour, Dieu sait qu’elle autre folie…

Non non pas ça, plutôt se réveiller avec l’exécrable amertume d’avoir causé UN TORD INTENTIONNEL MAIS INCONSCIENT...
C’est vrai que ça a l’air peu cohérent comme ça ; Mais il m’est arrivé d’aller automatiquement à la faute du fait d’un enthousiasme fugace qui sur le moment neutralise les mécanismes de la conscience… Vouloir sans le vouloir vraiment… Vous l’avez fait sans trop le savoir ! Comme sous l’effet d’un état second ! Mais le mal est hélas fait… Na tongo ndé, oyé ko sutuka… TROP TARD !(à ne pas confondre avec pécher par omission)

Résultat des courses, savoir s’auto-diagnostiquer pour développer maitrise, self-control et auto-domination...

…/…

Et puis il y a ces autres fautes, graves ou moindres, que l’on affecte à la partie obscure de soi. Ces fautes qui sont des violations conscientes et volontaires de l’interdit. Mais elles sont plus fortes que votre probité. Elles sont plus fortes que vous... Vous les faites à votre corps défendant ! Mais vous les faites, hélas !
Cependant, par le sang sacré de Jésus, il nous est heureusement offert LE REPENTIR.
ATTENTION ! Ici, le repentir non pas dans son sens étymologique, MAIS SPIRITUEL... C’est en effet le privilège qu’il nous est offert, peu importe la taille de la faute, de pouvoir confesser sincèrement son regret accompagné de la ferme promesse de ne JAMAIS récidiver… DUR ! Pourtant condition sine qua non, pour pouvoir bénéficier du pardon de péchés graves.
Enfin, il y a dans le PARDON, la notion du processus... Oui le pardon, est en soi, tout un processus.
Car dans l’hypothèse où l’outrage duquel découlera le pardon apparait insignifiant, le pardon peut ne pas forcément être nommément dit. Il peut, à travers un bel acte réparateur, être sous-entendu …

Par contre, au prorata de la taille de l’outrage, il sera exigé une taille égale du pardon !

Et puis il y a la circonstance, comme la loi du talion, pour un outrage public, le pardon se doit d’être public.
Néanmoins, conscient qu’un pardon public peut, dans certains cas, engendrer des frustrations, on attendra de l’offenseur qu’il fasse montre d’une grande exemplarité tout au long du fameux processus... Un peu comme un sursis... La moindre défaillance étant susceptible de le rendre caduc !

Tous ces boniments pour dire qu’il est bien plus facile d’offenser que d’obtenir un pardon ferme et définitif…

Quant à moi, j’ai choisi d’aimer mon semblable et de lui pardonner très vite, dès lors qu’il veuille en retour, m’offrir un franc pardon ; Juste “PARDON” ; mais ce pardon dont les yeux témoignent qu’il sort véritablement du coeur...

Pour finir, je vous recommande volontiers les Matthieu 18.8 et 22.39. Méditation !

Connaissez-vous la banale maxime qui dit “l’union fait la force” ?
Je vous conseille vivement de ne pas vous y fier...
Toutes les jonctions mes amis, ne s’accouplent pas forcément et vont, dans bien des cas, affaiblir davantage qu’elles ne renforcent. Gardez-vous en mes amis !

Car il est des personnes qui ne peuvent composer entre elles. C’est radicalement voué à l’échec ! Le comble, c’est qu’on ne le sait qu’après !

Ce qui ne m’empêche pas de pardonner à ces traitres qui s’ignorent !

Et pour ma part, je profite de cette période du renouvellement cyclique translationnel, pour prier tous ceux à qui, d’une façon ou d’une autre, j’ai fait du tort, de bien vouloir accepter MON SINCERE PARDON.
30 décembre 2008