La Rigueur

 

rdctotelema

Un peu de pédagogie :

LE PRINCIPE DU BOB
Synchro, Interaction, Rigueur

Connaissez-vous ce proverbe bamiléké qui dit de l’africain qu’il veut aller au paradis, mais ne veut pas mourir ?

LE Principe du BOBSLEIGH consiste à oeuvrer scrupuleusement à la sélection d’une équipe homogène embarquée les 2 pieds dans le BOB et respectant collectivement ses exigences disciplinaires sous peine de ne pouvoir, dans les délais impartis, mener le traineau à bon port ; Sachant que l’irrégularité d’un seul équipier, peut embarquer vers une issue fatale, l’ensemble de la TEAM.

En effet, le non respect d’instructions stratégiques, l’action isolée, l’individualisme comme l’égocentrisme au sein d’une équipe, ouvrent les portes à des frustrations qui viennent inhiber le bel élan de la meilleure mécanique, en perturber l’harmonie et anéantir toutes chances de succès.

Si l’on dit de la politique qu’elle s’occupera de nous si nous ne nous occupons d’elle, c’est qu’il nous faut assumer nos choix avec zèle et dynamisme...
Il est question ici,  en l’occurrence, de prendre consciencieusement la mesure du challenge !
Nous n’allons pas au CONGO nous occuper d’un quartier, MAIS D’UN PAYS A LA TAILLE D’UN CONTINENT… EST-CE QUE BISO NYONSO TO ZO COMPRENDRE YANGO BIEN ?

L’optimisation des forces conjuguée à la consolidation des lignes, doit etre la condition sine qua non avant de mettre définitivement le CAP sur RDC ; Etre, EN TOUT et POUR TOUT, « UN », sans quoi c’est d’avance voué à l’échec !!!

N’allons pas assimiler à de la DICTATURE, l’exigence du RESPECT D'UNE DIRECTIVE ELABOREE car il faut en politique que les idées se confrontent pour qu’en RESSORTE LA MEILLEURE !

Travailler à la DESALIENATION DU PEUPLE CONGOLAIS est un exercice certes noble, mais particulièrement pointu et exigeant. Il requiert une ABNEGATION de tous les instants !
« Pour gagner, il nous faut bannir de nos rangs, les paresseux et les équilibristes... » Thomas Sankara !

Il ne s’agit donc pas ici d’accepter en désordre les contributions hétéroclites et impulsives des uns et des autres selon des considérations personnelles, mais de fonctionner en équipe de façon homogène, synchronisée et interactive s’appuyant sur les directives du leader qu’on a choisi... Toute idée ou proposition, venant en supplément ou en contradiction, étant BIEN ENTENDU, la bienvenue, dès lors qu’elle se démarque clairement de la première, PAR SON ASCENDANT QUALITATIF.

 

.../...


Lorsqu’il m’a été demandé ce je pense de LA RIGUEUR
!


MA REPONSE :


IL EN FAUT, ai-je répondu ; car, après tout, elle n’exclue en rien L’AMOUR DU PROCHAIN !
(Dura lex, sed lex ; comme dirait l’autre)
Je vais m’inspirer d’un extrait tiré du tome 2 du droit spécial zairois du professeur Likulia Bolongo :
“La sanction exprime la désapprobation de la société sur la violation de l’interdit”
Comme de SPINOZA :
“Si la loi est injuste, il faut changer la loi”

La vie étant un sacré labyrinthe, nous nous devons, au mieux, fonctionner en tenant compte de l’ensemble des panneaux de signalisation qui, pour notre bien être, nous sont imposés par la société ; Faute de quoi, é ko koma BO NIAMA ! Et vous vous réveillez un matin, égarés, AUX ANTIPODES DE TOUTES VALEURS !

La question fondamentale est : Pourquoi, pour qui, s’écrivent les lois ?

Je viens de recevoir ce jour même, un courrier en recommandé avec accusé de réception, du Ministère de l’intérieur de la République Française. Ce courrier dit, je cite :
“Vous avez fait l’objet d’un PV pour avoir commis une infraction au code de la route sanctionné d’un retrait de 3 points, en application de l’article L223-3, alinéa 3, du code susvisé, je vous informe que cette infraction a entrainé de plein droit la perte de 3 points de votre permis de conduire”

Ba ndeko na ngayi, na linga na linga té, na déconaki, na za sanctionné, na ko futa...
THAT’S IT !

Il est toutefois important de souligner que ce même Ministère de l’Intérieur de la République Française m’a accordé une carte de résident grâce à laquelle, jouissant de tous les droits d’un citoyen en République, je suis autorisé à séjourner librement en EUROPE sur une période de 10 ANS.

Ne nous voilons pas la face. Si la corruption a infesté toute la mécanique étatique obstruant la lubrification des engrenages empêchant dans notre pays, LA VRAIE JUSTICE d’agir et se lever, c’est conséquemment à un système exagérément népotiste et laxiste. Et c’est ce genre d’inertie qui engendre le clientélisme et autres antivaleurs, fléaux contreproductifs qui privent le Congo-Zaïre de LA MEILLEURE GOUVERNANCE !
Le fait d’être sanctionné par le Ministère de l’Intérieur de la République Française, empêche-t-elle cette même République de m’aider et m’accepter ?
Comme dirait l’autre, trop souvent nous tendons naturellement à revendiquer des droits, MAIS BOUDONS NOS DEVOIRS. Or, une société dépourvue de rigueur est vouée à la cohue et à l’éradication ! WENZE KAKA !
“Oooooo, To tika kaka tééé…“ !!!
NA MINUTE OYO BA NDEKO, EMPAKA, SOKI EBETI YO, OKO NEGOCIER NA NANI ?
Soki, pour une raison ou une autre, é yindéli yo, oko loba “O pas maintenant”, “O pas comme ça”, “O zéla moké”???
Dans la triste hypothèse où la mort s’invite dans ta maison ; la police t’appréhende ; les huissiers viennent saisir ; un scélérat t’agresse ; oko loba “NON, boyé té”… ???

La vie mes amis, est aussi une succession d’incidents et d’accidents. KIDIBA ndé KOLO !
Ne nous mentons pas à nous-mêmes, ne faisons pas semblant de ne pas voir, ne faisons pas croire que tout est TOUJOURS rose ! Ça ne rendra service à personne ! Ça n’est pas ainsi que nous contribuerons à changer les mentalités !
Nous devons réapprendre à nous faire respecter,
Réapprendre à contrattaquer,
Réapprendre à nous défendre,
Réapprendre à nous protéger,
Réapprendre à nous fortifier,
Réapprendre à nous soigner,
Réapprendre à nous aimer  ;  pour reconstruire une nouvelle race de Congolais décomplexé qui, torse bombé, le menton fier, la tête haute, résolument confiant, relèvera TOUS LES CHALLENGES DE DEMAIN !

GENERAL LIKULIA ou SPINOZA ? BO PONI NANI ?
A défaut d’un tribunal familial, nous nous devons en famille, entre amis, en toute impartialité avec mesure, structure et intransigeance, savoir appliquer nous-mêmes la justice et TRANCHER AVEC LE DROIT !

Avant que définitivement ne s’affole le compas, lorsque quelqu’un FAUTE, d’une seule voix, nous avons l’obligation d’exiger réparation, en proportion bien entendu de l’offense(voir LE PARDON). Et à défaut du pardon, ALLER JUSQU’AU BOUT de la STIGMATISATION. Là ne sera PAS LE CRIME ! Ne nous trompons pas de PROCES !
Je vais citer JLK : “BISO BA KOBO, to lingi mingi ko wéléla réponse sans ko s’attarder na question ;
Ko murmurer mingi autour ya sanction tout en dédramatisant LA FAUTE, ses traumatismes et ses dégâts”
!


…/…



Voila, bien à propos, ce que récemment, je répondais à kulutu A. Kisolokele et J.E. dans ce type de débat :
A la maxime de sœur Theresa disant : « à trop juger les gens, on n’en oublie de les aimer », je répondais, je cite ;
DIEU est amour, il ne passe donc pas sa vie à nous pourrir la notre à travers des jugements récurrents, meme lorsque nous suscitons par nos inconsciences infantiles, sa profonde déception. Ce qui ne l’empeche pas de nous juger, mieux, sévir lorsque nous franchissons outrageusement la marge ! C’est la raison d’etre à mon sens, de cet aphorisme qu’il faut éviter d’interpréter à tort et à travers. S’il y a une chose qui me répugne, c’est la calomnie, comme la médisance gratuite ; très voisines de la pure bassesse. Par contre, une critique constructive résultant d’un jugement équitable est toujours la bienvenue. Sinon comment grandirions-nous ?
Il est important de se souvenir que la vie en rose meublée d’hirondelles, de pâquerettes et de senteurs magiques n’existe que dans les contes de fées. La vie est dure ; et la loi, tout aussi dure, existe, et s’applique sévèrement.
Bien entendu, la douceur d’une telle maxime est le plus beau des refuges pour toutes les lopettes qui trimballent d’immenses carences à normaliser.
Mais comment imposer à son prochain, dès lors qu’on le veut juste avec nous, un discours en permanence édulcoré, occultant les fautes répréhensibles et rédhibitoires, volontaires ou pas, sous prétexte qu’il est mauvais de porter un jugement ??? Les flatteurs, les obséquieux, comme leurs victimes, ne peuvent etres amis de la droiture ; tout comme le renard, le corbeau est à mon sens, manifestement coupable… L’homme imparfait que je suis, ne peux progresser sans les remontrances, les remarques et les conseils avisés de son frère. Sans panneaux de signalisation sur la chaussée, les automobilistes passeraient leur temps à se télescoper tous azimuts. La seule manière d’anticiper intelligemment une récidive, est de tuer le mal dans l’oeuf. Mais comment tue-t-on un mal sans l’avoir préalablement diagnostiquer ? Principe élémentaire !!!
Que je craigne de frustrer mon frère en le blamant est une chose, que je craigne de le perdre est inintelligible ; à moins bien entendu, que l’amour fut hypocrite et faux ; car lorsqu’il est cimenté, il est exempt de préjugé, donc immunisé de tout antagonisme !
Celui qui n’accepte pas de l’autre, une intransigeante et impartiale vérité, est un danger pour la société ! Il faut que soient ostensibles nos faiblesses, comme il faut qu’elles puissent etre stigmatisées, sans quoi, nous sommes voués à la perte et à la destruction. (Voir la dialectique de Marx : Tout ascendant a son contraire…)
IMAGE :
“To za na kati ya ésengo, évitons méthodiquement les sujets qui fachent” espèrent certains !!!
Ainsi, muana akosimba na yé moto 2 fois, parce que première fois, na kati ya loyenge, oboyaki na yo ko gangéla yé na ndengé élongobanélaki !!!
ATTENTION BA NDEKO !
Sans faire de pessimisme alarmiste, il n’est jamais mauvais d’envisager des lendemains obscurs et leur éventuel antidote lorsqu’au présent, tu jouis d’un ciel bleu… L’examen de conscience est (davantage pour le commun des mortels lambda) une obligation de tous les instants :
“Tout est beau, tout se passe bien, Rien à signaler, éza vert vert”
Ozo vivre na monde oyo wapi koooooooo ???
Basta la langue de bois !
Qui bene amat, bene castigat – Si vis pacem, para bellum – Dura lex, sed lex… Ont-elles pour nous un sens ces célèbres citations ?
Festoyons quand on le peut, mais jugeons quand il le faut, nous croquerons ainsi pour longtemps encore, la vie à pleine dent !
Carpe diem l’épicurien, mais ndé KIDIBA KOLO !
Peace & love©E.M.